Il y a tout juste deux ans nous célébrions notre premier office dans notre nouvelle synagogue.
Le soleil scintillait à travers les verrières et nous étions émus de voir un rêve se réaliser. Nous voyions dans nos esprits défiler les nombreux visages qui y avaient crus, ceux qui étaient là et ceux qui n’étaient plus mais dont nous portions la mémoire et les sourires.
Deux ans plus tard, ces murs investis de leur nouvelle fonction de synagogue, maison communautaire étaient déjà vieux de nombreuses expériences. Ils avaient vu un couple célébrer son mariage après 40 ans de vie commune, des benei mitswa qui sous les yeux humides de leurs parents étaient devenus grands, capables à leur tour de transmettre un trésor de pépites juives, des nourrissons recevoir la bénédiction divine qui leur souhaitait de participer à la construction d’un monde meilleur. Ces murs avaient laissé couler des larmes avec les endeuillés, ceux qui avaient perdu un père, une mère, un grand-père, une grand-mère, parfois même un enfant. Ils avaient été émus par l’invitation d’une personne seule pour le shabbath, la famille qui avait trouvé de quoi habiller gratuitement ses enfants, la personne âgée qui avait trouvé des Matsoth pour Pessah, la malvoyante qui était montée à la Torah. Il y avait eu ce jeune homme qui éloigné de la synagogue y était revenu pour traduire en langage de signes un discours de mariage, il y avait eu cette femme qui nous avait dit qu’autrefois en ce lieu se tenait une usine, d’où des juifs avaient été déportés, il y avait ces enfants qui découvraient le alef beth et chantaient joyeux à tue-tête. Il y avait ce piano dont s’échappait des notes qui montaient jusqu’au ciel.
Ce lieu a une âme avait-on dit.
Il y avait ces joueurs de cartes qui dans un silence presque religieux se retrouvaient tous les après-midi, ces non-juifs qui découvraient pour la première fois une synagogue, ces repas où des juifs originaires du monde entier se rencontraient, ces discussions passionnées autour de la parasha, ces malades qui cherchaient un coin d’humanité, ces artistes qui créaient exposaient et partageait leur art, ces concerts de rock, ces syna-ciné, ces dîners aux chandelles, cette semaine de yeshiva, ces visiteurs des quatre coins du monde, ces réunions de religieux internationaux sur les fonds éthiques, ces groupes de jeunes anglais, suisses qui visitaient Paris, ces sedarim, ces fêtes de tishri, ces soirées yiddish, judéo-espagnoles, argentines…
Lo alakha hamelakha ligmor, velo ata ben horin lehibateil mimena disait Rabbi tarion
Ce n’est pas à toi de terminer ta tâche, mais tu n’es pas non plus libre de t’en défaire »(Pirkei Avoth 1,2t).
Nous n’avons pas terminé notre tâche.
Notre communauté grandit, nous voulons continuer notre tâche de transmission et de développement du judaïsme. Un mikwé, un café-concert, une bibliothèque-médiathèque, une salle de sport et d’art plastique parce que nous savons que culte et culture sont indissociables dans le judaïsme, parce que ce développement binaire pourra assurer la pérennité de notre vision du judaïsme ouverte sur l’extérieur et toujours en évolution. Que l’on y cherche un ami ou une quête spirituelle, une main tendue ou de nouvelles questions, notre maison communautaire est ce lieu de vie juive où chacun doit se sentir bien.
Aidez-nous à poursuivre notre rêve !
PROJET D’AMÉNAGEMENT DU SOUS-SOL

CAFÉ CONCERT

Sans être cloisonnée, la salle du café concert est composé de différents espaces: le bar, les alcôves et la scène. Ces espaces sont délimités par leur fonction et forme (le bar, la scène) ou par des éléments de voûte en acier inspirés par l’architecture métallique au début du 1ge siècle (les alcôves). Ces voûtes délimitent deux salons «cosy», très confortable pour se retrouver en petit groupe d’amis autour d’une table.
Pour permettre l’utilisation polyvalente de la salle (spectacle, café, concert), nous équiperons le plafond de plusieurs types d’appareils d’éclairage adaptés à chaque usage. Ce plafond sera également conçu pour obtenir la meilleure qualité acoustique de la salle.
Planches d’ambiance et d’inspiration



BIBLIOTHÈQUE

Tout les murs de la bilbiothèque seront occupés par des étagères afin d’accueillir un maximum d’ouvrages.
Un soin particulier en éclairage et en acoustique sera apporté à cette pièce pour que les personnes puissent consulter dans le calme livres, revues et DVD
Téléchargez le dossier d’aménagement du Centre Maayan (format PDF 2,4 m°)